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Kamel le Magicien ose tout

ENTRETIEN AVEC KAMEL LE MAGICIEN
A Biarritz, le 6 décembre

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Kamel le Magicien, révélé par Canal+, où il a fait tourner la tête des plus grandes stars américaines dans « Le Grand journal », de Meryl Streep à Jennifer Lopez en passant Dustin Hoffman ou Jude Law, entame une tournée en France. Après avoir « rodé » son spectacle au théâtre du Temple à Paris, où 30000 spectateurs sont venus le voir, Kamel de Clichy-sous-Bois, 34 ans, sera sur la scène de la Gare du Midi le 6 décembre pour un spectacle de magie digne des plus grands shows US.Avec la tchatche en plus !

La télé, la scène, la tournée, puis le casino de Paris en février 2015, le succès, vous gérez ?
Ah oui, c’est assez incroyable ce qu’il m’arrive. Tout est allé très vite finalement, de mes premiers tours de magie, chez moi à Clichy, à 11 ans jusqu’à ce premier spectacle qui a tenu huit mois à Paris, et cette tournée en province qui débute le 30 novembre à Lyon. Et après, je suis chez vous, direct, à Biarritz !

Comment abordez-vous justement cette tournée en province, sans pression ?
Si, il y en a toujours un peu même si le show a été rôdé à Paris. Je reprends les mêmes tours, avec du stand up, du close up, de la street magie, de la danse, je chambre, c’est vraiment un show à grand spectacle ! J’ai hâte de me confronter à un public différent, voir s’il y a des différences avec celui de Paris par exemple. Surtout que je le fais beaucoup participer, il ne faudra pas être timide à Biarritz, hein !

On ne verra donc pas de lapin sortir de votre chapeau ?
Non, non (sourire), je ne suis pas en costard non plus ! Je pense en toute modestie avoir dépoussiéré ce milieu de la magie un peu classique, donner une nouvelle identité en important notamment la street magie en France. Les tours de magie dans la rue, c’est ce qui m’a fait connaître.

Le déclic s’est produit à 11 ans, lorsque vous habitiez Clichy…
Mes premiers cobayes étaient mes frères. Ils ont fini par être soûlés. Après c’étaient les potes du quartier. Ils faisaient tout pour que je rate, genre ils ne remettaient pas la carte dans le tas quand je tournais le dos. C’était une bonne école. Au début je bricolais, et j’ai fini par les bluffer. Je suis un autodidacte. Puis, plus tard, j’ai présenté un pilote à France 4 à partir de tours de magie dans la rue, et c’est ainsi que l’aventure a démarré.

« La magie, c’est fort quand on donne l’impression qu’elle existe.
Il faut faire croire que j’ai 
des vrais pouvoirs » 

Canal+ vous a ensuite apporté une notoriété incroyable !
Je travaillais nuit et jour au « Grand Journal ». Dès que je connaissais le nom de l’invité, je bossais non-stop du lundi au vendredi pour un tour de quatre minutes. Les caméras compliquent tout car le boniment va avec les mains, on détourne l’attention du public par des gestes. Un tour de magie est plus dur à la télé, où il y a finalement peu de magiciens, que sur scène.

Parlez-nous de l’apport de Don Wayne, l’ancien collaborateur de David Copperfield…
C’est un grand monsieur, une pointure aux États-Unis, Don Wayne a collaboré vingt ans avec David Copperfield. Il m’a beaucoup aidé pour la scénographie, la mise en scène, les lumières.

Les gens, dans la salle, cherchent-ils à comprendre vos tours de passe passe ?
Déjà, les spectateurs viennent me voir pour décompresser pendant une heure et demie, oublier tous les soucis du quotidien. Il ne faut pas vraiment chercher à comprendre les tours de magie. C’est très visuel, comme une grande illusion. D’entrée, je mets les gens à l’aise. Le stand up c’est parfois communautaire, la magie c’est universel. Ça parle à tout le monde, de 7 à 77 ans. Et pour mon premier spectacle, il fallait que tout soit fluide. La magie, c’est fort quand on donne l’impression qu’elle existe. Il faut faire croire que j’ai des vrais pouvoirs.

Et les textes, ils sont de vous ?
Oui, en partie avec des auteurs des Guignols, c’est du stand up, c’est très écrit. Mais il y a aussi pas mal d’impro, l’idée c’est de faire rire le public, m’adapter à la salle. Les gens verront des danseurs, du break, des vannes, de la musique… Et de la magie, beaucoup de magie.

Samedi 6 décembre à Biarritz, Gare du Midi, tarif unique : 26 euros.

[photo Charlotte Schousboe]


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