Image may be NSFW.
Clik here to view.
EN CONCERT
Samedi soir à Pau
Véronique Sanson a repris la route, la semaine dernière, en entamant la seconde partie de sa tournée " Les Années américaines " par Paris et le Palais des sports, salle mythique où la chanteuse se produisait souvent dans les glorieuses années 70.
C’est d’ailleurs cette période bénie de sa carrière que Véronique Sanson met en vedette dans ce show à… l’Américaine : entourée de dix musiciens de haut niveau, autour du trompettiste Steve Madaio, dont le batteur Loïc Pontieux ou le guitariste Basile Leroux, la chanteuse reprend les tubes de cette période dorée et attaque d’ailleurs son live avec " Vancouver ", a cappella en fond de scène.
La voix n’a pas pris une ride
Cette tournée des zéniths est une grosse machine, avec un décor digne des meilleurs concerts US, un univers visuel de miroirs géants et un jeu de lumières éblouissant. D’après les commentaires des journalistes musicaux, " la " Sanson rugit encore. "La blonde lionne affiche 65 ans, mais un groove et une pêche que doivent lui envier quelques pimbêches ", écrivait Yannick Delneste dans " Sud Ouest " après un concert à Bordeaux. "La voix n’a pas pris une ride, le son puissant et racé est lui impeccable, écrit Jean-Christophe Mary du site toutelaculture.com Pantalon moulé, bottines et boléro noirs, elle nous envoie ses chansons comme des caresses ou des brûlots. Immédiatement le public, les bras levés, semble comme soulevé, porté par une vague d’euphorie collective."
Après des années galère, où son retour était à chaque fois attendu, l’artiste renoue avec son public fan de toujours, et les plus jeunes qui découvrent un univers atypique de la chanson francophone à travers ces " Années américaines " : du swing, des cuivres, sur des textes envoûtants. Les spectateurs du Zénith ne seront pas déçus par la set-list de quelque 25 titres avec les classiques (" Alia Souza ", " Bernard’s song ", " Le Maudit ", " Celui qui n’essaie pas ") et des morceaux moins connus tels " Les choses qu’on dit aux vieux amis ", " Je suis la seule " ou encore " Un peu plus de noir ". Sans oublier " Je me suis tellement manquée ", " Ma révérence " et " Bahia " qui viennent conclure deux heures et demie d’un show épatant, d’une… voix (unique) en Amérique.
Concert samedi 17 octobre au Zénith de Pau. Tarifs des places : 54, 59 et 68 euros.