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Notre dossier de l'été (5/5)

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Biarritz le clan des BO-bos
Les dessous people du Rocher de la Vierge 

Par Ch. B./Dessin de Marko pour CBP

bo,rugby,serge blanco,dimitri yachvili

Biarritz, pour les natifs de l'intérieur, "c'est la principauté du Pays basque". Le Rocher là-bas, au loin, et ses manières bling bling. Mon boucher n'y met jamais les pieds. Pas parce qu'il est Avironnard. Ou natif d'Hélette. Non, parce que pour lui, "ce n'est pas le Pays basque", dit-il sérieusement. Alors, c'est quoi ? En moins de dix ans, Biarritz est devenue l'égal de Saint-Tropez, la Baule, Deauville ou Cannes sur l'échiquier up to date des destinations préférées de la planète people. Est-ce bien ou mal ?

La grande famille de Blanco

Dans ces glorieuses années 2000, Biarritz doit une grande partie de sa notoriété médiatique au club de rugby de la ville : le BO. Lire Biarritz Olympique, Pays basque doit on rajouter aujourd'hui dans ce monde impitoyable du rugby pro. De facétieux Bayonnais, sans doute jaloux, l'ont rebaptisé BO "Pas basque", en décrochant le Y il y a quelques années. Trois fois champion de France durant cette décennie bénie (en 2002, 2005 et 2006), le BO a été un vecteur important de la rénommée de la station en France mais aussi et surtout en Europe où le club basque a disputé la H Cup sans discontinuité durant toutes ces années grâce à une génération dorée de joueurs bien dans l'esprit du club, attachés à "leur ville" et à des valeurs communes (Harinordoquy, Yachvili, Brusque, Betsen, les Lièvremont, Traille, Thion, August, Bernat-Salles ou Peyrelongue pour ne citer qu'eux). Le BO, finaliste de la H Cup, en 2006 (Munster, 23-19) et 2010 (Toulouse, 21-19), a même remporté un titre européen, le Challenge, il y a deux ans contre Toulon (21-18).

Un homme, cependant, est à la base du succès du club : son président, et ancienne star de ce sport des années 80, Serge Blanco, 54 ans, joueur protée (surnommé le Pelé du rugby, 93 sélections, 38 essais) et homme d'affaires inné (groupe Serge-Blanco, dans l'habillement, XV; la thalasso, à Hendaye; ou l'hôtellerie, Brindos 5* à Anglet) qui a su très bien s'entourer tout au long de sa carrière sur et en dehors des prés. Au BO, Blanco a employé une façon de faire chère au rugby, en s'entourant d'anciens du club et d'hommes de confiance. Ceux qui ne se sont pas adaptés au système "familial", clanique disent ses détracteurs, n'ont pas fait long feu à l'instar de l'entraîneur Serge Milhas, "viré" l'an passé.

Serge Blanco (qui détient 14% des actions du BO), soutenu par son mentor (et généreux mécène) Serge Kampf, 79 ans, ancien PDG de Capgemini (une tribune du stade Aguilera porte son nom !), bien aidé par la Ville toujours au soutien, a réussi à monter son cher BO au plus haut niveau. Avant que l'argent d'hommes d'affaire encore plus fortunés ou de sociétés côtées au CAC 40 (Boudjellal à Toulon, Lorenzetti au Racing, Michelin à Clermont, Peugeot à Toulouse, les labos Fabre à Castres) n'investisse durablement ce sport et déclenche une course à l'armement (et donc aux gros salaires) que le club d'une petite ville de 25 000 habitants ne peut plus suivre aujourd'hui...

Surtout qu'à cinq kilomètres de là, un autre club basque évolue en Top 14, l'Aviron Bayonnais, le voisin et ennemi intime dont les supporteurs moquent sans ménagement Serge Blanco qu'ils surnomment "Smaïnos" (mélange de Smaïn et Carlos). Pas classe. La saison passée, le BO présentait un budget inférieur à celui de Bayonne, présidé par le lunetier Alain Afflelou : 17,33 M€ (8e de Top 14) contre 17,96 M€ (6e de Top 14). Le BO (9e) a même fini derrière l'AB (8e) en Top 14. Toulon, 4e budget (21,84 M€) a remporté le titre européen, tandis que Castres... 9e budget du championnat (15,61 M€) a gagné à la surprise générale le Bouclier de Brennus ! Tout n'est donc pas forcément une question de moyens financiers.

Sur le modèle de l'US Dax, "club de notables" par excellence, que Blanco a toujours respecté (1), le BO représente, en effet, un véritable pouvoir dans la ville : dirigeants, anciens joueurs ou équipiers actuels ont investi dans les affaires, en lien avec le tourisme bistan dena ; qui dans les campings et hôtels, qui dans les restaurants, qui dans les magasins ou les marques de vêtements, qui dans les sociétés et les projets immobiliers, etc. Le projet de "Super Aguilera", stoppé net en 2009 par la crise, et la liquidation du groupe Loft, a été un frein dans la marche en avant du club. Mais là encore, Serge Blanco s'était montré visionnaire en voulant copier le modèle de stade à l'anglo-saxonne, avec boutiques, hôtel, spa et tout le toutim. Le projet, dit-on, ne serait pas totalement abandonné.

La "famille" du BO ne limite donc pas son influence en ville au pré carré d'Aguilera; dans le sillage de Serge Blanco, sorte de grand manitou, de modèle de réussite, les stars des années 2000, à l'image d'Imanol (actuellement blessé au genou), qui a créé sa marque de vêtements IH (comme le boss, avec 15) ou Yachvili, toujours bien coiffé (merci Petrole Han) et propriétaire d'un camping (en attendant de racheter une thalasso ou un hôtel cinq étoiles, qui sait ?) ont su jouer de leur notoriété pour se lancer dans le business.

A l'heure où le BO fête ses 100 ans, Serge Blanco, fort de son réseau et de ses soutiens fédéraux, tente de surnager dans ce rugby mondialisé car son club chéri a terminé la saison dernière dans le rouge (la presse a parlé d'un déficit de 2,5M€) (2). Sa récente sortie dans "Midol" face, notamment, à Mourad Boudjelal, qui représente des "valeurs" que Blanco et ses condisciples de la FFR et, en partie, de la LNR n'approuvent pas, montre bien que le boss du BO a toujours les crocs. Pour l'avoir interviewé un paquet de fois, je confirme que Blanco est un homme franc, direct, qui ne craint "dégun" (personne) comme on dit sur la Rade, et qui n'use pas de la langue de bois. Sauf quand il faut gérer la crise et servir de paratonnerre à un club dans la tourmente. Blanco a su ainsi user de ses pouvoirs de séduction (envers la presse notamment) et de sanction (envers ses joueurs et entraîneurs) ces trois dernières saisons, lorsqu'il y avait le feu à la maison. 

Serge Blanco, que la presse parisienne aime présenter comme un véritable parrain du rugby français (3), est en réalité un amoureux fou de son club. De sa ville. Au point d'en devenir un jour le premier magistrat ? La rumeur a circulé un temps, mais ne semble plus d'actualité, Blanco a d'autres chats à fouetter. A commencer par gérer "son cher" BO, qu'il faut relancer. Lors de la récente présentation de l'équipe aux partenaires à Aguilera, sous un ciel admirablement bleu, "Sergio" a fait du... Blanco : "Parfois on se pose la question de savoir si on est un bon ou un mauvais dirigeant. Avec notre recrutement, nos joueurs vieux (…), boiteux pour certains ou fabuleux noctambules, je pense que je suis un mauvais dirigeant… Beaucoup de gens aiment donner beaucoup de leçons et moi les leçons je n'aime pas en recevoir."

Et le président d'ajouter : "Notre club vit depuis 100 ans. Ce n'est pas l'actuelle équipe en place et les dirigeants actuels qui vont faillir à cette tradition. C'est à nous de la perpétuer et de la renforcer. Nos combats ne passent pas que par des paroles mais par une vision future du Biarritz Olympique. Je dis aux joueurs que quand les gens vous prennent pour des mauvais, il faut leur prouver le contraire. La confiance ne se gagne pas, elle se mérite". Les joueurs, s'ils ne veulent pas s'exposer aux foudres du président-tout-puissant, savent ce qu'il leur reste à faire !

(1) Les anciens de l'USD (Albaladéjo, Bastiat, Bérot, Roumat, Lacroix, Lux, Lescarboura, Dourthe père et fils...) ont tous investi dans leur ville ou ont su se créer des situations de notabilité importantes, dans les affaires ou au sein du monde du rugby (FFR, LNR, ERC). 

(2) Serge Kampf a comblé le déficit du BO en juillet. Club qui a ensuite vu quatre de ses nouveaux contrats bloqués par la DNACG (L'Equipe.fr)

(3) "Le plus gros pardessus de l'ovalie", article de Laurent Télo dans "Le Monde" du 9 décembre 2012 a fait le buzz dans le monde du rugby. 


Sébastien pour l'éternité (1/2)

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RENCONTRE AVEC... Mehdi El Glaoui

Mehdi reste le héros de « Belle et Sébastien », la série télévisée qui fit de lui une vedette du petit écran dans la France des années 60. Il s’est installé à Biarritz (64) avec sa femme, comédienne, et rêve d’ouvrir un théâtre

Photos Bertrand Lapègue

Mehdi est le fils de Cécile Aubry et de Si Brahim El Glaoui, fils du pacha de Marrakech en exil que la comédienne rencontra sur le tournage de « La Rose noire », dans les dunes de l'Atlas marocain à la fin des années 40. Cécile Aubry divorça et abandonna son métier d’actrice pour se consacrer à l’écriture et à son fils chéri à qui elle confia les premiers rôles dans « Poly », « Belle et Sébastien » et « Le jeune Fabre », dans les années 60 et au début des années 70.

Mehdi, le descendant des Seigneurs de l’Atlas, a enchaîné les tournages avec saA1-13464221 (113464221).jpg mère, réalisatrice à succès pour Gaumont, qui le protégea des excès de la médiatisation, avant de couper le cordon, à 17 ans. Et de disparaître… derrière la caméra. Aujourd’hui, Mehdi, 57 ans, revient dans la lumière avec la sortie d’un livre de souvenirs– qui paraît chez Michel Lafon (1) – et le film « Belle et Sébastien » de Nicolas Vanier, qui sort en décembre 2013, où il a un petit rôle. Propriétaire depuis peu à Biarritz, avec sa femme Virginie Stevenoot, comédienne elle aussi, Mehdi el Glaoui se livre sur son passé et ses projets dans le Sud Ouest. 

Quels souvenirs gardez-vous de vos premiers tournages avec votre mère, Cécile Aubry (disparue en 2010) ?
J’étais tout jeune et donc hyper protégé par maman, qui me dirigeait derrière la caméra. Au début, quand j’étais écolier, nous tournions uniquement pendant les vacances scolaires, l’été, à l’époque il y avait trois mois de vacances donc nous pouvions enregistrer pas mal de feuilletons. Ma mère insistait beaucoup pour que je suive une scolarité normale et que je ne prenne pas la grosse tête ! Cela reste pour moi une formidable période, de « Poly », que j’ai tourné à 4 ans, à « Belle et Sébastien », de 6-7 ans à 12 ans, jusqu’au « Jeune Fabre », (15-16 ans).

mehdi el glaoui,belle et sébastien,cécile aubryVous étiez très médiatisé dans les années 60, comment viviez-vous cette situation ?
Ce n’était pas simple car j’étais très pudique ; maman faisait barrage et, contrairement aux autres parents, ne m’a jamais poussé vers le vedettariat, elle a toujours voulu que je garde les pieds sur terre. Je pense même qu’elle aurait préféré que je fasse un autre métier, moins exposé… Les rapports avec ma mère n’ont pas toujours été faciles.

Etiez-vous bon élève ?
Non, pas trop, je n’étais pas super doué. Je m’ennuyais à l’école, je faisais le strict minimum pour faire plaisir à maman (sourire). J’étais plus littéraire que matheux. Les tournages successifs ne m’ont pas perturbé plus que cela. 

Pourquoi, après « Le jeune Fabre » quittez-vous le cocon familial ?
Je n’avais pas envie de devenir une vedette, je jouais à l’instinct, je n’aimais pas les mehdi el glaoui,belle et sébastien,cécile aubrybains de foule par exemple. Je vivais ce métier comme de l’artisanat. A 17 ans, j’ai quitté le nid familial de Saint-Cyr-sous-Dourdan pour partir vivre dans le Cantal. Une sorte de retour à la terre. J’y ai vécu comme un ermite pendant dix-sept ans ! J’avais besoin de solitude et j’ai appris beaucoup de choses, sans m’éloigner du milieu du cinéma puisque je suis devenu assistant réalisateur. J’ai même remporté le César du court-métrage en 1985 avec « Première classe ».

Comment vous-retrouvez vous dans les Landes ?
J’ai découvert la Côte basco-landaise dans les années 80, en réalisant des films sur des copains surfeurs. Je me suis installé dans le sud des Landes et j’ai rénové l’hôtel Au repos des voyageurs, pas loin de Dax. J’alternais mes séjours entre les Landes et Paris, où je continuais de travailler.

A suivre, demain sur CBP

 

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Sébastien pour l'éternité (2/2)

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Aujourd’hui, vous avez enfin trouvé votre pied-à-terre à Biarritz…
Oui, nous avons mis dix ans pour trouver une maison. Avec Virginie (Stevenoot, sa femme, comédienne), nous sommes en plein dans les travaux pour la mettre à notre goût. J’aime beaucoup le Pays basque, Biarritz notamment car la ville occupe une position centrale, entre l’océan et la montagne, pas loin de l’Espagne. Dans les Landes, nous étions un peu loin de tout…

Vous comptez vous y installer à plein temps ?
Nous voulons nous y installer définitivement et avons pour projet d’ouvrir un  cafémehdi el glaoui, belle et sébastien, biarritz théâtre. L’idée serait de donner des cours de théâtre et de proposer des petits spectacles, des one-man-show ou de la danse. Nous cherchons une salle de 200 places pour créer un lieu multiculturel (…). Mais je n’arrêterai pas de tourner pour autant, à 57 ans, j’ai vraiment envie de relancer ma carrière d’acteur.

Le 18 décembre sort le film « Belle et Sébastien », réalisé par Nicolas  Vanier où vous tenez un petit rôle, c’est un bon souvenir ?
Oui, excellent. J’ai une modeste participation, le rôle d’André, un montagnard peu causant : Nicolas a créé un personnage marrant, un forestier un peu bourru, rustique comme quand je vivais dans le Cantal ! Je me suis revu quarante ans en arrière sur le tournage avec le petit Félix Bossuet, choisi parmi plus de 2500 enfants : il pensait d’abord à s’amuser, comme moi à l’époque! Certains disent qu’il me ressemble, je ne trouve pas trop, j’étais plus joufflu, il a un visage plus contemporain, Félix incarne une certaine modernité (…). Au côté de Tchéky Karyo, il est épatant !

Comment s’est déroulé le tournage dans les Alpes ?
Nicolas Vanier (2) n’a pas cherché à faire du copier-coller avec l’œuvre originale de ma mère, même si le cœur du film reste la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage, un montagne des Pyrénées ; cela reste l’histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. Nous avons tourné dans la vallée de la Haute-Maurienne (alors que l’original était tourné dans l’arrière-pays niçois, ndlr) dans des conditions pas toujours faciles, car il faisait froid. Nicolas a transposé l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943 ; il y a une dramaturgie plus intense, une dimension humaine plus prenante. Le tout dans de superbes paysages, c’est un film vraiment magnifique. Gaumont, qui produit le film, y croit beaucoup.

(1)  « C’est un livre de souvenirs de ma carrière d’acteur. Sous une forme originale puisque je réponds à des lettres de fans que j’ai conservé durant toutes ces époques, réactualisant

(2)  Un livre est sorti « Belle et Sébastien » de Nicolas Vanier (XO éditions) sur le film.  

mehdi el glaoui, belle et sébastien, biarritz

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Des top chefs chez Donibane

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GASTRONOMIE

C'est un document : la photo de quelques-uns des meilleurs chefs du Pays basque, dont plusieurs étoilés, réunis à l'occasion de la Semaine de la cuisine des basques au Donibane. De gauche à droite, Vivien Durand, Pascal Etcheverria (Zoko Moko), Fabrice Idiart (la Réserve), Rémy Escale (Zoko Moko), David Ibarboure (Brikéténia), Alexandre Seynave (chef pâtissier Paries), Fabian Feldmann (L'Impertinent), Sébastien Zozaya (Inopia traiteur), Patxi et José Cifuentes, propriétaire du Donibane, et PDG de Essor Anglet.

Avec le pape du vin à Chiberta

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LES SOIREES DE CBP

Malgré les éléments déchaînés, entre les pins de Chiberta virevoltants et le courant fort de l'air marin deBallarin (2090907).jpg l'océan tout proche, il y avait du monde, au Chiberta & Golf d'Anglet, lundi soir, à la réception organisée par mon confrère de "Sud Ouest" et ami Jacques Ballarin,à l'occasion de la sortie de son guide de restaurants (qui se vend comme des petits pains au Pays basque), et Bernard Magrez, le célèbre (et heureux) propriétaire du Château Pape-Clément, et de trois autres grands crus de Bordeaux.

Le rituel est immuable dans ce genre de réceptions gastronomico-people sur la Côte basque : on y mange, notamment de l'excellent jambon à l'os (de l'Iberico en l'occurrence) et des huîtres de Marennes-Oléron, on y boit (du très bon vin signé Pape-Clément oeuf corse), on y chante (on eut droit au refrain de "Mexico" par un ancien membre de l'opéra comique de Jérôme Savary) et on discute (surtout de rugby, de politique et de bouffe), entre gens de bonne compagnie.

Entre deux pintxos succulents préparés par le chef de l'Orangerie Hervé Pochelu, quelques lichées de Saint-Emilion, j'ai pris des nouvelles d'Alexandre Bousquet (une étoile à l'Atelier à Biarritz): "Je suis heureux, nous avons eu du monde suite à l'étoile et avons réalisé une saison estivale exceptionnelle. Ce n'est pas évident, car revers de la médaille, plus tu sers de monde, plus tu as besoin de personnel et donc les charges s'alourdissent, ce qui n'est pas évident pour des restaurants de notre taille qui ne peuvent pas s'agrandir. Il faut donc resserrer notre service et notre offre de couverts en salle..."

Une réalité économique difficile à admettre dans une ville comme Biarritz qui court après le touriste, pas forcément haut de gamme comme me le confiait Olivier Lépine, DG de Biarritz Tourisme: "Tous les clignotants sont au vert, surtout dans le 4 et 5 étoiles, mais vous savez nous avons aussi de très bons 2 ou 3 étoiles et les touristes qui nous visitent à la journée, comme ce peut être le cas à Saint-Tropez, Monaco ou Bonifacio se rendent compte qu'ils pourraient très bien loger l'été à Biarritz. Une fois rentré chez eux, ils disent avoir passé leurs vacances à Biarritz, alors qu'ils habitaient à 30 km de là, c'est le jeu...."

Entouré par de charmantes commerciales du groupe HMC, Séverine et Marine, le sémillant Stéphane Moreau garde son indéfectible sourire accroché aux lèvres. L'ex-animateur de RTL 2 -passé de Biarritz à Bordeaux- a pris du galon et est aujourd'hui responsable des partenariats de Virgin Radio et RFM Grand Sud Ouest. Une mission qui va comme un gant à ce grand communiquant. Faute de salle ou d'endroit adéquat, il n'a pu faire venir Gérald de Palmas en show case sur la Côte basque récemment, mais Stéphane garde des surprises sous le coude. A suivre.

Bernard Magrez (prononcez Magret) dégage un charisme évident. Ce grand monsieur, généreux mécène en plus, est une des rares superstars du monde du vin. En France et dans le monde entier. Il a appelé un de ses derniers vins, "Si mon père savait", un vin du Roussillon. Drôle d'idée ? "En fait ça remonte à mon enfance quand mon père me traitait de fainéant et disait que je n'étais bon à rien. Il a été très très dur avec moi. Ce nom de vin c'est donc une forme de clin d'oeil à ce père qui m'a foutu dehors à 13 ans..." 

Enfin l'hôte de la soirée, le Palois Marc Dannenmüller a conservé son sourire Ultra Brite et son bronzage impeccable des années passées au Sofitel Miramar de Biarritz. Depuis l'Hôtel Golf & Resort de Chiberta le DG du groupe HMC tient le choc. Grâce notamment à une très belle clientèle d'affaires qui multiplie les séminaires dans ce bel endroit à deux pas du golf de Chiberta et des plages. Au Café de Paris à Biarritz, un gastro et un boutik hôtel 4*, encore plus sélect, Marc Dannenmüller reçoit les VIP et people qui lui sont restés fidèles depuis toutes ces années passées dans l'hôtellerie de luxe. C'est le cas de Sheila et son compagnon, attendus cette fin de semaine à Biarritz où la chanteuse viendra se reposer alors qu'elle est en pleine promotion de son livre, "Danse avec ta vie".

Photos de Bertrand Lapègue 

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Richard Bourlon en son Palais

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PORTRAIT DE CHEF

Le nouveau chef pâtissier de l’Hôtel du Palais à Biarritz est un enfant du pays : le Dacquois Richard Bourlon

De la Mamounia, à Marrakech, au Palais, à Biarritz, il n’y a qu’un pas… de palace.hôtel du palais,biarritz,la mamounia,marrakech,richard bourlon Ou presque.Que le chef pâtissier dacquois Richard Bourlon a franchi allégrement. « La transition n’a pas été difficile, puisqu’il s’agit d’un retour aux sources, confie le natif de Candresse, à côté de la Cité thermale. Au début de ma carrière, j’ai travaillé à deux pas du Palais, au Miramar, avec le chef André Gaüzère, le pape de la cuisine minceur (1), qui m’a beaucoup appris.»

En même temps qu’il a changé de continent, le chef pâtissier, 41 ans, avoue tout de même avoir aussi changé d’univers. « On ne peut pas comparer les deux hôtels, si ce n’est le côté palace, l’élégance ou le prestige de l’accueil, ce sont deux mondes différents. La Mamounia, c’est 750 salariés et c’est le 31décembre tous les jours ! Le Palais, qui est fermé pour travaux (lire par ailleurs), c’est un effectif de 200 personnes, et ce sont des conditions de travail différentes, moins stressantes. Même si nous envoyons quand même 500 viennoiseries au petit-déjeuner à la Rotonde et assurons les desserts au buffet de l’Hippocampe, pour une moyenne de 150 couverts par jour en saison.»

Au Maroc,Richard Bourlon avait 18 pâtissiers sous ses ordres au sein d’une brigade de 120 cuisiniers. Au Palais, le chef pâtissier a un adjoint, deux chefs de partie l’été et des jeunes en formation (BTM pâtissier, brevet technique des métiers). « Le rythme ne change guère, je suis tous les jours sur le terrain, j’ai besoin de toucher le produit. C’est indispensable. Au Palais, le chef Jean-Marie Gautier insiste beaucoup sur la formation, cela me tient aussi à cœur. C’est important de former des jeunes, surtout que le métier de cuisinier, et de pâtissier en particulier, suscite un réel engouement depuis une dizaine d’années avec un retour aux vraies valeurs de la cuisine, au terroir, ce qui me plaît beaucoup.»

Pas question pour autant pour le chef dacquois de participer à des émissions de télévision afin de savoir qui est le meilleur pâtissier. « Je suis ça de loin, sourit le Landais. Je crois surtout qu’il ne faut pas qu’il y ait trop d’émissions de ce genre. Car les écoles hôtelières en France ne sont pas capables d’accueillir tout le monde, et la demande est aujourd’hui plus forte que l’offre, il y a là un vrai risque.»

Richard Bourlon s’intéresse davantage à la formation, sans les artifices de la médiatisation. « Le mois dernier, j’étais à Tain-L’Hermitage chez Valhrona pour participer à un stage panettone et pâte levée avec Rolando Morandin, le pape du panettone en Italie. C’était magique, j’ai beaucoup appris, ces stages sont très importants pour évoluer dans ce métier qui bouge sans cesse.»

En 2014, Richard Bourlon passera de l’autre côté du miroir. « J’assurerai lors d’un stage exceptionnel une formation à l’École Nationale Supérieure de Pâtisserie à Yssingeaux sur les desserts à l’assiette à travers mes voyages.»

Quand la Mamounia (où il est resté de 2003 à 2012) a fermé deux ans pour travaux, le chef pâtissier en a profité pour travailler dans deux palaces à Venise et à Athènes. « Italie, Grèce, Maroc, tous ces pays m’ont inspiré pour créer la carte des desserts au Palais pour laquelle j’ai carte blanche», détaille Richard Bourlon.

Le pâtissier a très vite imposé une véritable signature à Biarritz, en accord avec le chef Gautier : « Ensemble, on teste, on goûte et on valide les recettes pour les divers restaurants. Il m’a laissé le champ libre. J’aime travailler les agrumes, un produit très marocain, avec un sablé compressé crème citron, framboise pêche. L’été, j’insiste plus sur les fruits. Cet automne-hiver, je miserai sur le travail du chocolat, du praliné et des fruits exotiques. J’aime par exemple associer le gianduja avec les fruits de la passion, c’est l’un de mes accords fétiches.»

(1) André Gaüzère, étoilé du temps du Miramar, est le chef de Campagne & gourmandises à Biarritz.

 

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Le lama porte des espadrilles

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PHOTO ZOOM 

Joli coup des petits jeunes d'Espartine, la marque d'espadrilles dans le vent de Biarritz qui chausseespartine, serge le lama Frédéric Beigbeder, Amélie Mauresmo ou Michel Denisot et bien d'autres people ! C'est l'effet Serge le Lama : l'animal, promené dans le tram bordelais par cinq étudiants éméchés, est devenu la coqueluche des foules comme ont pu le constater hier après-midi les dresseurs du cirque Zavatta, qui ont fait prendre l'air à leur propre lama du côté de la Grande plage de Biarritz, à l'initiative d'Espartine ! 

Il y avait la foule des grands jours sur la plage, en raison d'un été indien particulièrement chaud, et le lama, bien vite surnommé Patxi par les enfants présents, a pu effectuer un bain de foule bien sympa et poser pour les objectifs des estivants en goguette. Le photographe d'Espartine Damien Colmet a immortalisé la scène et la marque de Biarritz a partagé ses photos sur Facebook pour rebondir sur le buzz de Serge le Lama...

Spectacles du cirque Zavatta samedi et dimanche du côté de Carrefour BAB2 à 16 heures, lundi 11 à 15 heures, visite du zoo toute la journée.   

Un bal russe cinq étoiles

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LES SOIREES DE CBP

Le deuxième Bal russe de Biarritz a réuni dans la cité impériale le gratin du Tout-Biarritz, desIMG_6807.JPG gens du gotha et du monde politico-économique, des étoiles du Bolchoï, des musiciens de l'Orchestre de Bayonne et de très belles jeunes danseuses Russes. Le tout dans une ambiance très "royale" face à l'océan dans le salon des Ambassadeurs du casino municipal. Le vice-consul de Russie Alexandre de la Cerda était aux manettes de cette soirée d'excellence.

On pouvait croiser entre autres personnalités SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon, des comtes et princesses, Jean-Louis Leimbacher, directeur du Palais de Biarritz, Max Brisson et Jean-Benoît Saint-Cricq (élus biarrots), Odile de Coral, maire d'Urrugne, le marquis d'Arcangues, le général Zeisser, Marina et Dmitri Erochok, qui ont mené la visite de la forte délégation russe...

Le menu était assuré par l'Instan(t)raiteur, du chef Jean-Marc SalvaLe Bortsh de betterave en chaud-froid Chips d’Ibaïaona; Langoustine et St jacques en carpaccio Caviar Beluga, chantilly Vodka. Sorbet des Tsars. Filet de sole gratiné aux noisettes, Sabayon champagne, Risotto aux cèpes ou L’oie confite en pastilla, son magret rôti pulpe de potimarron à l’huile de truffe; Galette Chocolat, crème Gianduja, Mandarine confite, crémeux Jasmin.

Reportage Photo Félix Dufour pour CBP

 

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Le foot à 5 indoor, ça déchire

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J'AI TESTE

Le foot, toute ma jeunesse, les années pupilles et minimes dans le relevé championnat de ligue de la région PACA sont loin derrière ! Le foot à 5, c'est la nouvelle façon de jouer au foot qui cartonne dans toutes les villes de France et de Navarre. Et le BAB n'échappe pas à la règle. Au pays du rugby et de la pelote, le nombre de footeux en indoor est tout simplement dingue ! Le tout nouveau Club 64 (de la marque éponyme made in... 64 bien connue) ne désemplit pas, le soir, en semaine, tous les créneaux sont pris par des fans et de très bons joueurs de ballon. J'ai donc testé ces nouveaux terrains sis du côté de la zone Saint-Frédéric à Bayonne (1). 

Jeudi soir, créneau de 20 h 30 : je découvre mes partenaires, Petit Philou l'expert en gestion et feinte declub 64,foot en salle,foot à 5,squash corps, Joanes, solide à l'impact, passé par les Genêts, Fred un cousin Québécois informaticien à Tarnos (spéciale dédicace à mes potes de l'Université Laval de Québec !), Benjamin, un jeune gardien fan de Sirigu du PSG (vu qu'il a revêtu son maillot vert) et votre serviteur, ailier du Cavigal de Nice au mitan des années 80. En face ? Je découvre, des jeunes, grands, gaillards et affûtés. On mène très vite.... 3-0, j'en plante deux. Du gauche. Tranquille. On va se balader.

Erreur, les types d'en face commencent à trouver la distance, parlent espagnol entre eux (?!?), jouent en triangle, jonglent devant le but, nous déchirent dans les duels, bref, ils reviennent et nous éclatent au planchot : en cinq minutes de 0-3, le score passe à 10-3 pour eux ! Au bout de 20 minutes super intensives, j'ai besoin de souffler, le cardio est dans le rouge, je dois reculer. Le match s'équilibre un tant soit peu, et à mi-parcours, au bout d'une demi-heure, on change Petit Philou contre leur meilleur joueur. Rien n'y fait, les adversaires sont trop forts, un mec en bleu vole sur le ballon, il le protège d'une telle façon que je ne peux à chaque fois que faire la connaissance de son postérieur, au demeurant super musclé. 

Le match d'une heure et quelque a été super intense, le foot à 5 est un sport très tonique, qui allie course rapide et endurance, aussi dépensier en calories que le squash si on joue à fond, sans s'arrêter, ce que nous avons fait. Il faut du fond, être préparé physiquement pour tenir le choc, la distance. Et surtout une technique irréprochable, si l'on veut rivaliser avec de vrais joueurs de foot en salle. Fin du match à 21h40. Le score ? Un détail... L'essentiel, ce soir, était ailleurs. Surtout que les Girondins se sont faits -eux aussi- éclater à... Chypre :) ! 

Il est l'heure de boire un coup au bar avant de passer à la douche, car je suis trempé, essoré et lessivé. J'ai au moins perdu 2 kg de... flotte ! Question : "Vous jouez tous au foot, non ?" L'un des gars joue les faux modestes: "Ouais, on a joué à Biarritz ou Anglet, en CFA..." Et l'Espagnol, là, il joue au Barça ou quoi ? Pas de réponse, juste un sourire qui en dit long sur le niveau du mec. Bon, la prochaine fois, on tentera de défier des footeux de niveau PH ou PL. Pas sûr que ça passe non plus...         

Club 64, 8 rue de la Galupe, Bayonne. foot indoor (à partir de 6€ par personne), outdoor, squash, club house (bar, petite restauration, matches en direct) : 05 59 45 52 74.

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Les chefs basques à Bordeaux

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Les grands noms de la gastronomie basque (tous les chefs étoilés du Pays basque français)* représenteront près d'un tiers des quelque 70 Chefs et Meilleurs Ouvriers de France (MOF) qui ont prévu de se réunir à Bordeaux pour Exp'Hôtel du 17 au 19 novembre. Une véritable "délégation" de professionnels qui témoigne de l'engouement du secteur pour ce nouveau rendez-vous.

Un événement d'envergure, puisque qu'Exp'Hôtel a pour ambition de devenir le nouveau rendez-vous biennal du Sud-Ouest de la France et du Nord de l'Espagne, au service des filières professionnelles de l'alimentation et de l'équipement pour les secteurs Café, Hôtellerie, Restauration et Métiers de Bouche.

Organisée par Congrès et Expositions de Bordeaux et présidée par le chef doublement étoilé Philippe Etchebest, la manifestation attend 250 exposants et 20 000 visiteurs. Au menu : découverte des innovations, des tendances, des produits... mais aussi des concours, des défis, des "shows culinaires" de haut niveau et des conférences sur les enjeux des filières.

Des Chefs basques seront aux commandes du "Restaurant des Grandes Toques" d'Exp'Hôtel. Installé au cœur du Salon, ce restaurant gastronomique éphémère accueillera chaque jour 2 Chefs étoilés et un pâtissier renommé qui, assistés d'élèves, cuisineront des déjeuners d'exception pour une centaine d'invités. Philippe Arrambide 1* sera aux fourneaux le mardi 18 novembre aux côtés de Bernard Bach 2* et du chef pâtissier David Capy MOF 2007. Mardi 19 novembre, ce seront Jose Mari Arbelaitz 1*, Rubén Trincado 1* et Dani López 1* qui œuvreront.

Un concours du chocolat sous l'œil avisé de Thierry Bamas (Anglet)
Sacré Meilleur Ouvrier de France Pâtissier en 2011 et Champion du monde des desserts glacés en 2010, Thierry Bamas (Pâtisserie Bamas à Anglet) assurera sur Exp'Hôtel la présidence du "Trophée Criollo", l'étape de pré-sélection pour la finale nationale du World Chocolate Masters, le plus grand concours professionnel international consacré exclusivement à l'usage créatif du chocolat. À noter parmi les membres de ce jury, la présence de Didier Gaborit, chef chocolatier de la célèbre Maison Adam à Saint-Jean-de-Luz.

* MM. Arrambide, Béchade, Bousquet, Durand, Escale Benedeyt, Feldman, Gautier, Grosjean, Ibarboure David et Xabi, Isabal.  

Indochine en forme olympique

Mehdi, retour à la lumière

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PORTRAIT

En 1962, Mehdi, six ans, débute le tournage de la série « Belle et Sébastien », sous la caméra de sa mère, l’auteur-actrice-réalisatrice Cécile Aubry. Après « Poly », l’enfant-star de la télévision enchaînera les tournages, toujours avec sa mère, jusqu’au début des années 70 dans « Le Jeune Fabre », aux côtés de Véronique Jeannot. Avant de couper le cordon. Et de partir vivre dans le Cantal, seul, à 17 ans.

« J’ai ressenti, à l’adolescence, un vrai besoin de liberté, de m’émanciper de ‘‘Pucky’’, ma mère. Depuis l’âge de 4 ans, elle avait fait de moi l’acteur d’une existence qu’elle écrivait et mettait en scène à mesure que je grandissais. Elle mêlait les éléments de notre vie de tous les jours à ceux d’une existence réinventée », raconte Mehdi, né de la rencontre lors d’un tournage au Maroc entre Cécile Aubry et Brahim El Glaoui, fils en exil du pacha de Marrakech, qu’il n’a pas vraiment connu. « Comme Sébastien, dit-il, j’ai longtemps été en quête de mon père. Il est mort quand j’avais 15 ans.»

« J’étais pudique »

Cet enfant de la télé - en noir et blanc - a refusé le star-system et de devenir une vedette, ainsi que le voulait sa mère. « J’étais pudique, j’avais du mal avec la médiatisation, déjà forte à l’époque. J’avais envie de découvrir la ‘‘vraie vie’’et j’ai vécu comme un ermite pendant dix-sept ans», confie depuis Biarritz, où il a trouvé un pied-à-terre, Mehdi, 57 ans, le crâne dégarni et la barbe poivre et sel fournie.

Marié à la comédienne Virginie Stevenoot, Mehdi partage sa vie aujourd’hui entre Paris (le Moulin bleu, sa maison de l’Essonne) et la Côte basque. Après être resté longtemps dans l’ombre, derrière la caméra et dans des seconds rôles sur les planches ou à la télé, Mehdi retrouve la lumière à l’occasion de la promotion de son livre (1) et la sortie au cinéma du remake de « Belle et Sébastien », signé Nicolas Vanier (2), dans lequel il joue un petit rôle, André le forestier.

Mehdi ne garde pas de rancœur de cette longue éclipse médiatique. « En 1985, j’ai eu le César du meilleur court-métrage (avec « Première classe »), mais, par la suite, je n’ai pas pu mener à terme plusieurs projets et mon rôle dans ‘‘Belle et Sébastien” me revenait toujours à la figure, cela a été assez difficile. Mais je n’ai pas de regrets.»

Un café-théâtre en projet

La rencontre au théâtre du Rond-Point, en 2008, avec sa future femme, Virginie Stevenoot, alors qu’il répète la pièce de Laurent Baffie « Un point, c’est tout ! » lui a redonné le goût des planches. « Nous partageons cette passion du théâtre avec Virginie et sur la Côte basque, nous aimerions créer un petit café-théâtre. Ce n’est pour l’instant qu’un projet […]. Après, j’aimerais tourner davantage, c’est vrai, à 57 ans, Sébastien est loin [sourire], je suis un autre homme, un comédien mûr et sensible.»

Cette sensibilité à fleur de peau ressort dans son autobiographie, écrite sous une forme originale : « J’ai retrouvé des malles emplies de courriers de fans, conservés par ma mère. J’ai pris le temps de les lire et je réponds à beaucoup de questions, même les plus intimes, sur ma mère, mon père, ma vie. Je me suis mis complètement à nu dans ce livre. »

(1) « La Belle Histoire de Sébastien », Michel Lafon, 17,95 €. En dédicace au Bookstore de Biarritz samedi 30 novembre.

(2) Le film sort le 18 décembre.

Obispo, c'est leur poto

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LE CONCERT D'OBISPO VU PAR CBP

"Grande" Pascal Obispo qui, hier soir, pour son 70e concert de la tournée MillésimeS 2013 a assuré un show de haut niveau de deux heures et demi, dans une Gare du midi qui a "jumpé" comme jamais. Oui, "jumpé", plusieurs fois à l'invitation d'un Obispo très à l'aise, dans cette petite salle de 1400 places, cosy et lounge, pas comme ces immenses Zénith où le Girondin -même s'il est né à Bergerac- se produit depuis plus de dix ans. Hier, pour son grand retour à Biarritz, il n'y était pas venu depuis 16 ans !, Obispo, qui a rappelé que son grand-père était né à Bilbao, a prouvé qu'il restait à 48 ans un monstre d'énergie et de... sensibilité, un showman de top niveau.

Sous les yeux de son pote Bixente Lizarazu, arrivé seul, discrètement assis au troisième rang, Obispo a attaqué avec "Lucie", seul au piano, dans la pénombre, normal. Ses cinq musiciens sont arrivés plus tard, après que la salle se soit levée comme un seul homme pour l'applaudir debout, d'entrée. A Biarritz, salle réputée froide et hautaine, pour ne pas dire bourgeoise, il y avait 3/4 de fans, donc de femmes, et des spectateurs neutres, venus voir un concert inédit puisque PO ne s'est pas produit dans de si petites jauges depuis des lustres. Quelques uns sont restés assis tout le concert, à se demander s'ils n'auraient pas mieux fait de rester chez eux devant "Master chef"...

Et il est là l'intérêt de cette tournée MillésimeS, tour de chauffe dans des villes moyennes et des salles depascal obispo,live,biarritz,millésimes tour moins de 2000 personnes, avant d'entamer une tournée des zénith: le premier rang est à un mètre de la scène, la foule peut toucher son idole. Puis PO, à l'instar de Grégoire, se rend dans la salle, sur "Zen", à peine surveillé par un molosse. Obispo est un dur au coeur tendre, un tatoué sentimental, qui aime son public à 99% féminin. Il sait que l'intelligentsia de ce métier ne l'aime pas. Il fait des tubes depuis 20 ans, reste au top des ventes, et ça, ça ne passe pas à Paris. Certains détestent le personnage, son côté hautain, assumé. Obispo ne peut s'empêcher de chercher dans la salle le mec "venu contraint et forcé", celui-là s'appelle Christophe (ce n'est pas moi !) et il lui dédie "Millésimes". Histoire de renverser la vapeur. Obispo veut être aimé, à tout prix. Ce type n'accepte pas les compromis.

Du coup, Obispo fait durer le plaisir entre deux morceaux, il parle beaucoup, "branche" son public, ici donc celui de Biarritz et... Bayonne, le lapsus sur le nom des habitants du cru (Bitterois au lieu de Biarrot) fait sourire, l'émotion sans doute. Pas grave le public ne lui en tient pas rigueur et reste scotché par le son, le jeu des lumières, la classe d'un quintet musical de très haut niveau dans la foulée de son guitariste culte Sam Stoner, affublé de son grand chapeau. Le batteur a changé par rapport à la précédente tournée, Romain Bachelard (qui a remplacé Michael Désir) a les bras de Mister T et des dread locks blonds, quelle puissance, quel rythme ! Michel Aymé, guitare, et David Lefèvre à la basse sans oublier Olivier Reine aux claviers sont parmi les meilleurs musiciens de scène du moment. 

Les compositions réarrangées ("Où et avec qui tu m'aimes" en mode reggae) et les clins d'oeil ("Roxanne", U2...) sont top, Pascal Obispo, toujours très bien entouré, ne s'est une nouvelle fois pas trompé: ce MillésimeS tour est super rôdé, la 70e date à Biarritz a confirmé la prestance et l'énergie d'un chanteur qui n'a pas fini de truster les têtes des charts et de remplir les plus grandes salles de France. Un show d'Obispo, ça reste un événement. Ce soir, PO est chez lui, sur le Bassin, à Arcachon.

La note de la soirée de CBP : 18/20

Pascal Obispo sur Côte basque people, en cliquant sur ce lien

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Souvenirs de Georges Lautner

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Instantanés VIP
[Mes rencontres people] 

Le cinéaste Georges Lautner, décédé vendredi à Paris à l'âge de 87 ans, sera enterré dans les prochains jours dans un caveau familial du cimetière du château de Nice, qui surplombe sa ville natale.  Georges Lautner sera enterré dans le cimetière du château près de sa mère, l'actrice Renée Saint-Cyr, et au côté de son épouse Caroline, avec qui il eut deux enfants. Georges Lautner, très attaché à sa région natale, résidait depuis 1960 à Grasse dans un vieux moulin en pierres, qui avait appartenu à sa mère. Il venait souvent sur la Côte basque, notamment à Saint-Jean-de-Luz au festival des jeunes réalisateurs. Je l'avais croisé deux fois à Biarritz, à l'occasion de petits festivals organisés au Sofitel Miramar. Il m'avait confié: "Je n'ai jamais été invité au festival de Cannes".

"Dans mes films,  le méchant n'a jamais gagné" 

BIARRITZ. Le célèbre réalisateur Georges Lautner participe au festival de cinéma organisé au Sofitel Miramar sur le thème des premiers déclics. Il raconte les raisons qui l'ont conduit à tourner des films (1)

Au Sofitel Miramar de Biarritz, Georges Lautner prend ses aises cette semaine. Le célèbre réalisateur, à qui l'on doit quelques monuments de la comédie et du polard -"Les Tontons flingueurs", "Le Professionnel" ou la série des Monocles par exemple- partage son temps entre une séance de thalasso, un apéritif pris au bar avec les copains ou la projection d'un film choisi. Car cette semaine se déroule dans les salons du Miramar, un festival pour le moins original, intitulé  Premier déclic . plusieurs personnalités du monde du grand écran y sont invitées à présenter et à commenter au public le film qui les a poussés à faire du cinéma. Celui grâce auquel tout a commencé. 

Pour Georges Lautner, le choc s'est produit en 1938 avec une comédie signée Franck Capra, intitulée "Vous ne l'emporterez pas avec vous" qu'il n'avait pas revue depuis 50 ans. "C'était le premier film de James Stewart  raconte Georges Lautner. Je ne me souvenais plus de l'histoire, mais j'avais conservé en mémoire certaines scènes. Et à la fin de la projection, j'en avais les larmes aux yeux. Ce film contient tout ce qui a ensuite guidé mon travail. Un côté Love and Peace qui m'a toujours accompagné. Car qu'il s'agisse de mes comédies ou de mes polards, chez moi le méchant n'a jamais gagné. Ou il devenait gentil, ou il mourait." 

La censure catholique

Fils de la comédienne Renée Saint Cyr, Georges Lautner a baigné depuis sa tendre enfance dans l'ambiance des tournages. "J'ai commencé des études à Sciences Po, pendant un an ou j'ai travaillé comme un fou pour être recalé. Puis en droit pendant deux ans, ou je n'ai rien fait, et ou j'ai été reçu. Ce qui m'a fait prendre conscience que la vie n'était pas toujours juste raconte le réalisateur. Ensuite j'ai fait les beaux-arts et je suis devenu assistant. On m'a dit : il faudra que tu portes des cafés. Je ne voulais pas, jusqu'à ce que j'apprenne que les destinataires étaient les vedettes d'alors. Ce qui m'a permis d'avoir avec elles un rapport différent car j'étais totalement inconnu. Cela m'a ensuite aidé pour diriger mes acteurs." 

Son premier film, celui dont l'oeuvre fondatrice de Capra a contribué à la naissance, Georges Lautner l'a tourné en 1958. Il s'intitule "La môme aux boutons" et sera suivi deux ans plus tard par "Arrêtez les tambours". "J'ai commencé avec Bernard Blier qui m'a beaucoup aidé à lancer ma carrière, commente Georges Lautner.  En fait, nous formions une bande de copains avec lesquels j'ai travaillé pendant des années. C'était l'époque du polard déconnant. Il se tournait alors beaucoup de films policiers. Il fallait bien se démarquer. Lorsque nous avons fait les Tontons flingueurs avec Michel Audiard, nous n'étions sûrs de rien. Le succès de ce film nous a surpris." 

Tout au long de sa carrière, Georges Lautner a conservé l'esprit Love and Peace du film de Franck Capra. "J'ai appris la liberté par la démocratie  confie-t-il  Et j'ai été frappé par la censure catholique en 1960 pour le film "Arrêter les tambours". Il y avait une comédienne qui bai.. gentiment dans le film. À l'issue de la projection le chanoine m'a fait part de sa réprobation. Et Marie-Madeine lui ai-je répondu pour m'attirer une réponse cinglante :  Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas été élevé dans nos maisons."  

(1) Article paru le 22 novembre 2006

Une vieille amitié avec Gérard Chambre

Les gens l'appellent encore Aldo. Le comédien Gérard Chambre, 60 ans, a débuté au cinéma sous la houlette de Georges Lautner. « C'était en 1976, sur le film ''On aura tout vu'', avec Pierre Richard, Miou-Miou, Jean-Pierre Marielle, Sabine Azéma ; je jouais le rôle d'un comédien de film porno. Un rôle de composition bien sûr», plaisante-t-il.Les deux hommes sont restés très proches et Gérard Chambre, responsable de l'animation chez Accor, invite régulièrement Georges Lautner à participer à des petits festivals au sein des hôtels du groupe. Des animations (concerts, projection de film, débats) organisées pour les clients, mais ouvertes également aux personnes de l'extérieur.« Les clients du Sofitel, explique Gérard Chambre, pourront ainsi croiser les personnalités invitées toute la semaine, que ce soit le soir pour les spectacles, le midi à l'apéritif ou la journée à la thalasso ; les maîtres mots de ce rendez-vous sont convivialité et proximité.»

Georges le Niçois. Georges Lautner, qui a fêté ses 82 ans le 24 janvier, est d'autant plus ravi de revenir à Biarritz qu'il se remet tout juste d'une période éprouvante. « J'ai été souffrant ; un microbe s'est invité dans mes lombaires, j'ai dû rester cloué au lit plusieurs semaines ; là, c'est ma première sortie depuis de longs mois, je respire le grand air, j'adore cet endroit », confie le réalisateur mythique des « Tontons flingueurs ». Georges Lautner est intarissable sur sa vie, son œuvre, son immense carrière de réalisateur. Ce qui plaît beaucoup aux clients et festivaliers du Miramar. « J'ai débuté dans le métier grâce à Bernard Blier, qui m'a mis le pied à l'étrier. J'ai ensuite tourné avec Lino Ventura puis Alain Delon avant que Jean-Paul Belmondo ne me sollicite. » Les deux hommes tourneront de nombreux films à Nice (« Flic ou voyou », « Le Guignolo », « Joyeuses pâques »), la ville natale de Lautner : « Là-bas, Jacques Médecin (le maire) m'avait ouvert les portes de sa ville; en plus, j'avais constitué une équipe sur place. C'était le temps d'un cinéma plus aimable. Les flics mangeaient à la cantine avec ''Bébel'', l'ambiance de tournage était très sympa…»

(1) Article paru le 6 février 2008

 

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Richard Tardits is back

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INSTANTANES VIP
[Mes rencontres people]

Richard Tardits est le premier Français à avoir évolué en NFL, le championnat de foot US, au début des années 90. Le Biarrot, ancien joueur de New England, est revenu dans l'actualité puisqu'il se présente comme tête de liste aux élections municipales de Biarritz ! Passionné de sport US, ancien reporter au magazine de basket US "5 Majeur", j'ai suivi la carrière américaine de Richard Tardits, j'ai conservé les mags' de l'époque où il faisait les couv' (Newssport, Sports action...). Je l'ai rencontré en 2007 à Biarritz lorsqu'il est revenu sur ses terres. Voici le papier et l'encadré. Bonne lecture ! 

Richard Tardits, le pionnier

BIARRITZ Richard Tardits est le premier Français à avoir évolué en NFL, le championnat de foot US, au début des années 90. Le Biarrot, ancien joueur de New England, commentera la finale du Superbowl dimanche sur France 2 

Richard Tardits est un précurseur. Un mythe même pour certains fans irréductibles des sports US. Le Biarrot est tout simplement le premier joueur français à avoir évolué en professionnel dans l'un des quatre sports majeurs américains : football US, base-ball, basket-ball et hockey sur glace. Il a joué trois ans en National football league (NFL), aux New England Patriots, le club de foot américain de Boston, de 1990 à 1992 (1). 

Au début des années 90, les superstars du sport US se nomment Bo Jackson, Michael Jordan, Magic Johnson, Joe Montana, Wayne Gretzky ou José Canseco. En France, le sport américain est peu suivi. Seuls, au plan national, Canal + et les mensuels spécialisés s'intéressent au parcours de Tardits, « un véritable conte de fées», comme l'écrit Georges Eddy dans une chronique de feu « Newsport ». Car le Français, en quatre ans de pratique de l'un des sports les plus complexes du monde, « a conquis l'Amérique et gagné sa place en NFL ». 

De Toulouse à Georgia.  « J'ai eu beaucoup de chance, je suis devenu professionnel en NFL par hasard», reconnaît aujourd'hui Richard Tardits, 42 ans, revenu s'installer à Biarritz avec sa famille en 2003. Rien ne prédestinait le jeune Biarrot à devenir un pionnier. « Mon avenir était tracé, dit-il. Je jouais au rugby au BO, j'étais international junior et je devais signer à Toulouse pour y poursuivre mes études et évoluer au Stade. » 

Été 85 : un séjour linguistique d'un mois à Augusta (Georgie) chez un ami de son père (rugbyman lui aussi, champion de France avec Pau en 1964) va bouleverser sa destinée. « J'ai appris, là-bas, qu'on pouvait financer ses études en faisant du sport de haut niveau grâce à une bourse. J'ai passé les tests de tennis (il était classé 15), sans résultat. Puis j'ai lu dans le journal que l'université de Georgia organisait une sélection de football américain. Je me suis lancé sur les conseils de l'ami de mon père.» 

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Tardits passe les tests et les gagne. « Premier coup de bol, ce n'étaient que des tests physiques, pompes, abdos, 1000 m enchaînés; je sortais de la saison de rugby, j'étais en pleine bourre !» Le Biarrot intègre le campus de Georgia pour étudier le commerce international et jouer dans l'équipe de foot US. Second signe du destin : suite à la blessure du linebacker titulaire, il gagne sa place dans l'équipe des Bulldogs (NCAA) et devient un redoutable chasseur de quaterback. 

« Je n'avais aucun sens tactique, mais une technique propre, inter-exter, héritée du rugby, pour éviter les bloqueurs. » Les coaches l'appelaient « le Tour de France » ! « C'était mon spécial. À la fin de mon cursus, je détenais même le record de « sacks » de l'université (29 réalisations). J'ai appris qu'il a été battu il n'y a pas longtemps...» 

Après quatre ans à Georgia, oú il obtient un MBA en commerce et une solide réputation de coupeur de tête, l'idole de la fac se met à rêver de NFL : « Oui, mais toujours dans l'optique de payer mes études aux États-Unis, je voulais devenir avocat international et faire Harvard. » Drafté au cinquième tour en 1988, Tardits signe un an aux Phoenix Cardinals, mais ne joue pas. « Le style défensif de l'équipe ne me correspondait pas. » 

27 matches en NFL.  En mai 1990, le Basque, tête dure et détermination intacte, participe au camp d'entraînement des New England Patriots.« Pour trois raisons : je ne connaissais pas ce coin, leur style de jeu me correspondait et j'étais à deux pas de Harvard. » Après un camp d'été inhumain, « les dernières semaines, c'est la jungle» et un ultime écrémage à son poste, Tardits réussit l'exploit d'intégrer l'effectif pro, limité à 47 joueurs. 

Le Français sera surtout utilisé dans les équipes spéciales et défensives, mais disputera quand même 27 matches en NFL _ « sans beaucoup toucher le ballon», rigole-t-il _ au sein d'une des franchises les plus faibles, alors, de la Ligue. Une blessure au genou freinera sa carrière et après un essai infructueux aux Denver Broncos en 1994, il tournera la page NFL sans regrets. « J'en garde des souvenirs fabuleux, surtout celui d'avoir été à cette époque le meilleur athlète que je puisse être», dit-il. 

Les sacrifices physiques _ il est passé de 100 à 120 kg au cours de sa carrière _ il les assume. Il a même conservé son poids de forme du temps de la NFL. L'ancien pro continue de s'entretenir, rugby, jogging et surf qu'il pratique chez lui, à Bidart oú il a acheté une maison après un tour des parcs nationaux des États-Unis en camping-car avec sa petite famille, qui a duré un an. 

« J'ai pas mal bourlingué avec ma femme Joanna, nous avions envie de nous poser. Nous sommes revenus ici pour l'équilibre familial des enfants (il en a trois) et la douceur de vie.» Richard Tardits ne vit pas de ses rentes de footballeur US : « Je viens d'apprendre qu'à 55 ans, j'aurai droit à une retraite de la NFL (environ 750 dollars), car j'ai atteint le quota (trois ans et trois matches)», sourit-il. Le Biarrot, businessman averti, gérait lui-même ses contrats (qui lui ont rapporté plus de 200 000 dollars par saison) et a lancé plusieurs affaires aux États-Unis, qu'il a, à chaque fois, « bien revendues ». 

Depuis mai 2003, Tardits est propriétaire du complexe golfique de Bagnères-de-Bigorre. « J'ai mis quatre ans pour obtenir un permis de construire. J'ai un gros projet hôtelier et immobilier. Les mentalités, ici, ne sont pas simples à faire évoluer mais j'y crois. Laurent Fignon a lui aussi investi dans la ville.» 

Ce nouveau défi n'a rien d'insurmontable pour l'ancien linebacker des New England Patriots. 

(1) Le hockeyeur Philippe Bozon a joué trois ans aux Saint Louis Blues (1995-1998), Tariq Abdul-Wahad est le premier Français à avoir joué en NBA, en 1997. Aucun Français n'a joué en MLB (base-ball). 

Tardits a eu plusieurs vies sportives. Ado, il touche à tout : tennis, surf et bien sûr rugby. Après sa carrière NFL, le Biarrot a même taté du bobsleigh ou du football australien. L'aventure du rugby a repris en 1995, lorsqu'il est rentré en France pour développer un projet à destination des États-Unis au sein de la Générale des Eaux. « J'ai joué un an au PUC en 1995 avec un coach hors du commun, Daniel Herrero.» Reparti travailler outre-Atlantique, Tardits, devenu citoyen américain, se rapproche du staff des Eagles, l'équipe de rugby des États-Unis. « J'ai participé à la Coupe du monde de rugby à VII à Hong-Kong en 1997 puis à la Coupe du monde à XV en 1999. J'ai joué contre l'Irlande et la Roumanie et raté l'Australie. On avait une bonne petite équipe, plusieurs gars jouaient en Angleterre», se souvient-il.

Article paru dans "SO" le 30 janvier 2007 

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Photos de Richard Tardits en 2007 (J.-D. Chopin) et en 2013 (B. Lapègue)


Carla en terrain conquis

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LE CONCERT DE CARLA BRUNI VU PAR CBP

La chanteuse franco-italienne Carla Bruni a séduit un auditoire conquis d'avance hier soir à la Gare ducarla bruni,biarritz,concert,nicolas sarkozy Midi de Biarritz à l'issue d'un concert d'un peu plus d'une heure et vingt minutes qui s'est conclu par une ovation debout d'un public dans la force de l'âge et majoritairement féminin. Accompagnée de deux musiciens, David Lewis (piano, claviers, trompette) et Taoufik Farah (guitare), dans un décor intimiste, éclairé sobrement avec des lumières tamisées et un écran géant, l'ex Première dame de France a fait la part belle à ses deux albums "Comme si de rien n'était" (2008) et "Little french songs" (2013), des chansons romantiques, pour ne pas dire d'amour que la chanteuse folk a chanté brillamment, de sa voix suave que même les opposants politiques de son époux apprécient.

Après un début hésitant, son trac ressortant entre chacun des morceaux, Carla Bruni a vite compris qu'elle était en terrain conquis à Biarritz, et a pu poser sa voix sur de beaux morceaux, comme "Douce France" en italien (le meilleur moment du spectacle, selon nous) et la reprise de Barbara, "Si la photo est bonne" ou son standard "Quelqu'un m'a dit'. Du haut de la salle, Carla a des faux airs de Françoise Hardy, sa timidité est touchante, elle s'en excuse auprès d'un public sage comme une image.

L'audience a tapé dans les mains timidement, une seule fois, quand l'heure de "Raymond" (le surnom qu'elle donne à son mari) est venu et a applaudi chaleureusement le morceau "Chez Keith et Anita", tube de son dernier album, où elle évoque la liberté des années 70, parfumées aux joints et à Chopin. Après une heure et quart de concert, Carla Bruni a annoncé la fin de son tour de chant, avant de revenir pour deux chansons, dont "Une dernière minute". Le public lui a réservé une ovation debout, les lumières se sont allumées et tout le monde est sorti le sourire aux lèvres, visiblement ravi de sa (courte) soirée. 

[Notre concert en live tweets sur @Cotebasquepeopl]

Photos Félix Dufour pour CBP

La note de la soirée de CBP: 13/20

Un after en toute simplicité

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DANS LES COULISSES

21h45. Après trois rappels Carla Bruni récupère dans sa loge. C'est toujours le moment où les artistes reçoivent quelques visites d'amis ou de connaissances dans la région. Parmi eux, Pietro Bouteiller un chirurgien dentiste angloy d'origine italienne. Il est des amis de la nounou des enfants de Carla et de sa soeur Valéria. Ses deux musiciens le pianiste et trompettiste David Lewis et le guitariste Taoufik Farah vont l'attendre dehors.

"On aimerait bien que toutes les étapes ressemblent à Biarritz, commente Taoufik. Il y avait vraiment une ambiance sympa et pour le logement, on a été gâté, dit-il en montrant sur son portable depuis sa chambre la vue sur la piscine de l'établissement cinq étoiles et la Roche Creuse. Vous savez que vous avez un super musicien dans la région, Sylvain Luc. Nous voulions inviter son frère Gérard qui est accordéoniste, mais il n'était pas libre."

Carla Bruni sort enfin, un chapeau en feutre sur la tête. Au lieu de s'engouffrer dans la berline noire aux vitres fumées, elle se dirige directement vers des barrières derrière lesquelles sont agglutinées une quarantaine d'admirateurs et d'admiratrices. "Je tenais à vous remercier d'être venue au spectacle. J'ai vraiment passé une superbe soirée." Pendant un quart d'heure, elle va distribuer autographes, poser en photos avec ses admirateurs et admiratrices et échanger quelques mots". Soudain un homme lache: "Il revient quand Nicolas?" La chanteuse rétorque: "Je savais que ne n'échapperais pas à celle-là" dit-elle dans un large sourire en guise de réponse.

Après voir encore remercié la petite assistance, elle se rend à pied avec ses musiciens  vers "La Vie en rose", le restaurant qui jouxte la Gare du Midi. Trois agents de la sécurité Privilège ne barrent pas longtemps l'entrée de l'établissement. Ils ont compris que l'after du concert avait été vécu en toute simplicité. En tout début de matinée, Carla Bruni gagnait Bordeaux, prochaine étape de la tournée.

Texte et photos Félix Dufour pour Côte Basque people

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Juveniles attendu à Brindos

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EVENEMENT

Il n’y aurait pas d’histoire du rock sans hôtels... Suite n°7 organise une série de concerts privés dans des palaces partout en France, chaque mois, autour de groupes à découvrir, dans des lieux inédits. Et les Parisiens ont choisi le Château de Brindos comme cadre avec le groupe electro pop français du moment, Juveniles. C'est ce jeudi soir 5 décembre. Et les places s'arrachent comme des petits painssur les réseaux sociaux pour participer à cette soirée entre happy few et fans du groupe.

Suite n°7 l'a bien compris: il n’y aurait pas d’histoire du rock sans hôtels : tout le genre, depuis sessuite n°7,anglet,brindos,juveniles débuts et ses premières icônes, jusqu’aux stars d’aujourd’hui, est parsemé de légendes, mais aussi de récits avérés, autour de ces lieux intimes et mystérieux, sources d’inspiration et de création…

Dans le cadre intime et confidentiel d’une suite de palace, quelques heureux invités se retrouvent chaque mois pour partager un moment unique avec des groupes qui rentreront à leur tour dans la mythologie du rock. Un concert privé dans un lieu d’exception, c’est ce que propose Suite N°7. La saison #1 de Suite n°7 aura traversé la France avec la douce folie de La Femme, la belle Alela Diane, l’electro déjantée de Jamie Lidell, ou le rock envahissant de Balthazar. On aura eu la chance de voir l’hôtel de Crillon juste avant sa fermeture, de visiter le Plaza Athénée, le sous-­sol du Shangri-­La, les magnifiques salons du Grand Hôtel de Bordeaux.

Jeudi soir, rendez-vous donc dans le cadre magique du Château de Brindos, au bord du lac avec des invités chanceux de découvrir Juveniles dans un univers unique ! 

Jeudi 5 décembre à Brindos, à partir de 20 heures, concert privé de Juveniles + DJ Set, entrée sur invitations. Nombre de places limité.

Ken Zazpi symphonique

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LIVE

Le vendredi 13 décembreà 20h30, le groupe Ken Zazpi et l'Orchestre Symphonique d'Euskadi donneront un concert exceptionnel au Jai Alai de Saint-Jean-de-Luz. Ils y présenteront l'album qu'ils viennent de publier chez Elkar. L'occasion de voir sous un autre jour le répertoire du célèbre groupe rock-pop de Gernika : Ken 7 dans l’écrin somptueux offert par l’Orchestre symphonique d’Euskadi ! KlasikAT est le nom du label donné par l’Orchestre symphonique d’Euskadi pour des projets de création croisant la musique classique et les autres tendances musicales (jazz, folk, musiques traditionnelles,…).

L’objectif de l’Orchestre est d’élargir ainsi l’offre musicale à un plus large public. Il explore les voies empruntées par des chanteurs ou musiciens éloignés de la musique classique, tout en travaillant sur des répertoires étrangers à la démarche symphonique. Aussi, fait-il appel à des artistes de renom dans le monde de la musique pour enrichir son label KlasikAT (le compositeur pianiste Michel Camilo ou encore Kepa Junkera). Cette fois, c’est le groupe pop-rock mythique Ken Zazpi qui a tissé des liens avec l’Orchestre afin de présenter, pour la première fois, un travail symphonique réunissant, outre le répertoire connu de Ken Zazpi, quelques nouvelles compositions.

Les deux formations présenteront à Saint-Jean-de-Luz le disque qu’ils viennent de faire paraître, sous la direction de Fernando Velázquez, compositeur et réalisateur de bandes sonores pour plusieurs films tels que Lo Imposible, Mama ou El Orfanato. Ce sont plus de soixante-dix musiciens de l’Orchestre symphonique d’Euskadi qui accompagneront le groupe Ken Zazpi dans cette nouvelle aventure. Deux groupes, deux univers, mais une même générosité sur scène. Un spectacle événement !

Tarif réduit B & enfant : 18€, Tarif réduit A : 22€, Plein tarif : 25€

Les bons chipirons de Kiki

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COUPS DE FOURCHETTE

Les chipirons de Kiki, c'est une institution : ça faisait longtemps que je n'avais pas été manger auChipirons.JPG marché de Quintaou un jeudi. Remarquez, Kiki est là aussi le dimanche, dans son food truck jaune et bleu. Fidèle au poste. Les habitués sont là, ce jeudi, à quelques dizaines de mètres d'une inhabituelle agitation.

Au moment de commander mes chipirons, con, je découvre que l'ancien premier ministre de la France, François Fillon, qui a des attaches au Pays basque, de par sa mère Anne Soulet, est en visite avec les édiles UMP des environs (photo ci-dessous de Félix Dufour pour CBP). Il y a du beau linge, mais je ne me détourne pas de mon objectif de ce midi: manger les chipirons à l'ail préparés à la plancha par Kiki. Avec du riz aussi.

L'assiette (rouge, en plastique) est à 10 euros. Un rapport qualité prix imbattable sur le BAB, pour ce prix là t'as une cassolette de six chipirons qui se battent en duel dans la plupart des néo-restos basques. Bon, la salle est climatisée naturellement, il n'y a pas la clim, mais le goût, la fraîcheur, le croquant de ces petits supions me font oublier ces quelques désagréments.

Pendant ce temps, François Fillon et ses amis sont allés manger à Udala, avenue de l'Adour, un fameux resto, l'un des tout meilleurs de la Cité aux 7 clochers. Pour le dessert, j'ai pris la direction des Cinq-Cantons afin de me payer mon second péché mignon : le Russe de chez Soarès. Il vaut pas le Russe d'Artigarrède d'Oloron-Sainte-Marie. Mais bon, en cinq bouchées, à 50 centimes la bouchée, j'ai eu ma touche de sucré. Un repas vite avalé, un midi d'automne à Anglet, pour 12,5€. Qui dit mieux ?

 

françois fillon,russe,chipirons,anglet

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