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L'INTERVIEW DE CBP
Avec Constance
La nouvelle égérie de la scène humour française arrive
[A Biarritz le 9 avril]
Constance est l’humoriste féminine du moment. Drôle et provocante, la Picarde est en tournée dans toute la France et s’arrête à Biarritz le 9 avril avec « Les mères de famille se cachent pour mourir ». Un vrai carton !
Comment définiriez-vous votre humour ?
J’utilise, depuis mon tout premier spectacle « Je suis une princesse, bordel », les codes d’un humour noir, cynique et provocant. Je n’ai pas varié d’un iota depuis mes débuts en café-théâtre à Paris, maintenant que je passe dans des grandes salles.
Racontez-nous vos débuts, vous êtes passée du conservatoire de Lille au café-théâtre, pourquoi ?
Après mes études à Lille, quand je suis arrivée à Paris, je n’ai pas trouvé de boulot ! C’était dur, et j’avais envie de ne dépendre que de moi. Le café-théâtre m’a offert cette possibilité. J’ai écrit mon premier spectacle et je suis vite montée sur scène, pour montrer de quoi j’étais capable !
Et Laurent Ruquier vous a mis le pied à l’étrier…
Oui, la télévision a eu un effet grossissant, ç’a été un accélérateur magique. Je tournais quand même depuis cinq ans avec « Je suis une princesse » et du jour au lendemain, je suis devenue célèbre (rires) et j’ai été hyper bien accueillie par le public !
Avez-vous des modèles ? Lemercier, Foresti ?
Je n’aime pas les comparaisons, ça m’énerve. Stromae n’a rien à voir avec Brel, non ? J’ai mon propre style, je roule pour moi. Originaire de Picardie, j’aime bien l’humour anglais de manière générale.
Vous ne faites partie d’aucune bande ?
Non, ce spectacle a été écrit avec Jérémy Ferrari, qui est copain avec les Lecaplain, Tsamère… mais je ne côtoie pas les autres humoristes. Je suis un électron libre, je ne passe pas ma vie avec eux, chacun est sur son créneau en plus.
Vous tournez actuellement pour Téva, peut-on en savoir plus ?
Il s’agit d’un programme court qui sera diffusé au printemps, « La gueule de l’emploi », des pastilles d’humour de deux minutes. Comme sur scène, je rentre dans la peau de personnages différents. Là, ce sont des métiers. J’aime bien ce projet, même si la télévision est contraignante, plus frileuse, je ne peux pas me lâcher autant que sur scène ! Téva est une chaîne intelligente et ouverte, j’adhère à 200 % !
Mercredi 9 avril à la Gare du Midi de Biarritz, tarif unique 28 euros.